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Inconnu-e

« Printemps érable » : Bilan du mouvement étudiant à la lumière des dernières élections provinciales

Dernière mise à jour : 20 oct.

Auteur ou autrice inconnu-e 

Écrit et publié initialement en 2012



La grève commencée en février dernier contre la hausse des frais de scolarité à l’université est arrivée à son terme. Le mouvement étudiant n’a pas gagné sur ses revendications mais il a sans aucun doute contribué à faire chuter le gouvernement du Parti Libéral du Québec (PLQ) de Jean Charest, qui a été contraint de démissionner après prés de dix ans au pouvoir.


Avec les élections anticipées quinze mois avant la fin de la législature qui se sont tenues le 4 septembre, c’est le Parti Québécois (PQ, centre libéral souverainiste) de Pauline Marois qui a remporté le scrutin, tout en étant contraint de former un gouvernement minoritaire, n’ayant pas obtenu une majorité de députés à la Chambre. Marois, première femme à la tête d’un gouvernement provincial, a promis la révocation de la loi 12 (avant loi 78) sur le droit de manifester  ainsi que l’abolition de la hausse des frais de scolarité. Malgré la fin de la grève, les étudiants et étudiantes doivent continuer à se mobiliser pour s’assurer que l’objectif de la grève soit atteint. La lutte aujourd’hui doit passer par une nouvelle étape. Un bilan s’impose, néanmoins, pour savoir où elle se dirige.


Une lutte historique

Le mouvement étudiant qui a secoué les campus et les principales villes québécoises à partir de février a eu une importance majeure pour le pays. Il n’a pas seulement été le plus important de l’histoire du Québec, mais il a également été le plus long, le plus massif et le plus combatif. Ces sept mois de grève et de lutte ont marqué définitivement la physionomie du Québec. Il y a maintenant un avant et un après cette lutte sociale, car la mobilisation a touché les cordes sensibles de la population qui a appuyé fortement la grève tout au long de la lutte. Ni la répression, ni la criminalisation du conflit, ni la violence médiatique n’ont pu freiner la détermination étudiante.

Le mouvement a donné des preuves d’une initiative et d’une résolution pour la lutte qui a surpris tout le monde. En fait, cela a permis au mouvement de se faire l’écho de tout le mécontentement populaire et de fonctionner comme une sorte de caisse de résonance, de pointe de l’iceberg de ce mécontentement. Mais pourquoi le mouvement n’a-t-il pas pu vaincre ?


Gouvernement, médias, flics et juges contre le « printemps érable »

Malgré l’appui populaire, le mouvement a dû faire face non seulement à un gouvernement de droite et à ses mesures antidémocratiques sur le droit de manifester, mais également aux attaques de la presse, nous qualifiant systématiquement de vandales, aux juges et aux injonctions pour retourner aux classes et, bien entendu, à l’extrême violence policière. Dans ce sens, les étudiants ont dû affronter l’ensemble des institutions du régime provincial. La grève étudiante était devenue un événement national et nombre de forces sociales des plus disparates, incluant les recteurs et les directeurs des Universités et Collèges, ont joué contre elle.


Mais les partis politiques ont également joué leur rôle. La Coalition Avenir Québec (CAQ, droite) appuyait la hausse des frais et critiquait le manque de fermeté contre les étudiants. Le PQ s’est lui prononcé contre la hausse et il a même participé à quelques manifestations, mais il n’a pas voulu mobiliser ses forces contre Charest. Même son de cloche du côté des principaux syndicats, que le PQ contrôle par ailleurs.


C’est dans ce contexte et en ne comptant que sur la lutte, l’action et la mobilisation que s’est développé le mouvement étudiant et qu’il a pu gagner en popularité. Cependant, il a manqué de plus de détermination pour s’opposer au gouvernement Charest. Une campagne politique d’agitation contre celui qui était « le » responsable du conflit aurait sans doute permis aux étudiants d’unir davantage le mécontentement populaire. Mais l’illusion selon laquelle les manifestations feraient reculer le gouvernement ou que ce dernier était encore un interlocuteur valide ont longtemps bridé toute la puissance de la mobilisation.


Si l’on considère objectivement la situation mondiale, avec une crise historique du système capitaliste et des bourgeoisies qui, partout, sont en train de liquider toutes les conquêtes sociales, tout cela aurait dû faire comprendre aux étudiants et leurs alliés que jamais Charest n’aurait reculé, à moins que la contestation sociale n’acquière une tonalité et une ampleur révolutionnaires.


L’aile gauche du mouvement étudiant et les élections anticipées

Par la suite, face aux élections, le mouvement étudiant organisé n’a pas su comment se positionner. Deux des trois syndicats étudiants ont appelé à voter contre les libéraux et la CAQ, à savoir, implicitement, pour le PQ. Au lieu de mettre en garde les étudiants contre les périls que signifiaient ces élections, à commencer par la possibilité que la grève se démobilise et que le PQ gagne, un parti qui n’est clair sur rien dans son programme, mis à part le fait qu’il est au final, du côté des patrons québécois, l’aile gauche du mouvement, incarnée par la CLASSE, ne s’est engagée sur rien. La direction de la CLASSE n’a pas vraiment parlé des élections anticipées, et pire encore, elle n’a rien dit sur le processus électoral. Elle s’est contentée de proclamer que « nos rêves sont beaucoup plus grands que les urnes », mais ce n’est pas de cela que le mouvement avait besoin pour faire face aux élections.


Il fallait des consignes claires, des idées et des actions. Il fallait dénoncer premièrement l’anti-démocratie du système électoral qui est conçu pour bénéficier aux grands partis avec les votations par circonscription ou la non-reconnaissance du volume de votes reçus. Il fallait dénoncer cette démocratie représentative bourgeoise où la classe politique s’arroge le monopole de la participation ; cette démocratie qui nous refuse le droit à l’expression réellement démocratique et la participation directe et permanente aux affaires publiques ; cette démocratie qui nie le droit de vote aux immigrés mais qui permet leur exploitation sur les chantiers, dans les ateliers et usines ; cette démocratie qui nie une réelle représentation pour les populations autochtones ; cette démocratie qui, au final, sert seulement les riches et se construit au détriment des classes populaires. Il aurait fallu dénoncer le régime pourri entaché de plusieurs cas de corruption, à commencer par le financement illégal des partis qui touche aussi bien le PLQ de Charest que le PQ de Marois, notamment par le biais des pots de vin dans l’industrie de la construction. Il aurait fallu dénoncer les relations des députés libéraux avec la mafia, leur contrôle sur la nomination des juges, etc.


Désarmé face à cette conjoncture politique électorale, avec les leaders de l’aile modérée du mouvement appelant à voter pour le PQ, comme la plupart des syndicats de salariés, le mouvement a perdu peu à peu de sa force. Lorsque les camarades des Cégeps ont voté dans les Assemblées la fin de la grève, ils ont admis qu’elle avait trop duré et que maintenant il fallait attendre après les prochaines élections. Ainsi, sur la base d’un manque de positionnement politique de la part du mouvement étudiant, notamment de son aile gauche, la démocratie bourgeoise a triomphé de nouveau sur la grève, sur la démocratie directe et sur la lutte populaire dans les rues.




Pourquoi n’avons-nous pas gagné?

Nous ne disons pas qu’il aurait été possible d’aller avec un simple claquement de doigt vers un Conseil Général de Grève, ni même d’appeler à la grève générale contre Charest et ses contre-réformes. Ce qui est sûr, c’est que des occasions ont été perdues pour aller plus loin. Une compréhension politique stratégique de la situation de la part de la direction de la CLASSE aurait permis de donner beaucoup plus de force à la lutte. Et là encore, nous ne parlons pas des plus jeunes camarades, pour qui le « printemps érable » a été la première expérience politique (et quelle expérience !). Il existait cependant, à l’extrême gauche, un certain nombre de courants qui participaient à la CLASSE et sont responsables de cette volonté de non-analyse et de non intervention sur le terrain politique puis électoral qui a fini par conduire à démobiliser le mouvement et à désarmer son aile la plus radicale[1]. Pour gagner, il ne suffit pas d’être nombreux dans la mobilisation, et combatifs en manifs. Il faut une stratégie et une politique pour vaincre, ce qui a cruellement manqué à la direction de la CLASSE.



Il est parfaitement légitime de poser la question des limites de la CLASSE et, en tant que militante-e-s de la Coalition, nous ne sommes pas les seuls à la poser. Sans aucun doute, la démocratie directe est une réussite du mouvement étudiant. Cela lui a permis de maintenir sa force et de démocratiser la lutte en permettant à tout le monde d’y participer. Mais il faut la développer afin qu’elle soit fonctionnelle pour les grands moments de lutte. Il aurait fallu que nos délégués, en plus de faire respecter le mandat des assemblées, soient rotatifs et révocables. De cette façon toutes et tous les camarades auraient eu l’opportunité d’être un représentant et d’aller, par exemple, dans un Congrès de la CLASSE. Cela aurait pu fortifier les bases étudiantes, mais nous ne l’avons pas fait.


Si la CLASSE, en suivant le principe de la démocratie directe, avait appelé à la formation d’un Conseil Général de Grève, structuré autour de délégués de chaque association en lutte, cela aurait donné encore plus de souffle à la grève, en permettant de disputer aux Fédérations étudiantes réformistes leurs bases les plus combatives. Cela aurait permis le développement d’une force supérieure, démocratique et horizontale de l’ensemble du mouvement gréviste. C’est cette orientation que nous avons défendue avec un certain nombre d’autres camarades autour du bulletin de grève « Contre le Courant ». Malheureusement, aucune mesure n’a été prise dans ce sens.


Si la CLASSE avait su construire cette forme de démocratie, cela aurait également pu servir de point de référence aux autres secteurs en lutte, à commencer par les autochtones qui se battent contre le Plan Nord, les secteurs populaires qui refusent la tarification et la privatisation des services électriques, les syndicats qui combattent les lock-out et l’intromission du gouvernement, comme dans le cas de ce qui se passe dans la construction, les immigrants qui luttent pour l’obtention de leurs papiers et des conditions de travail dignes, etc. Cela aurait également pu créer les conditions pour un Conseil plus élargi de lutte contre le gouvernement, le régime et le patronat.


Malheureusement, la direction de la CLASSE n’a pas pris au sérieux la nécessité d’étendre la lutte et la démocratie directe. Même s’il y a eu des efforts de rassemblements populaires (comme celui du 26 mai), nous n’avons pas appelé à créer un front unitaire de lutte contre les plans de Charest. Ainsi, lorsque le mouvement a atteint le point le plus haut de la mobilisation avec le défi que représentait la loi spéciale 78 interdisant les manifestations, avec l’apparition des premiers concerts de casseroles et des Assemblées populaires autonomes de Quartier (APAQ’s), il aurait été possible et il aurait fallu lancer un appel à la construction d’une organisation large de lutte contre le gouvernement et ses décrets antisociaux et liberticides, ce qui aurait été un premier pas pour aller vers la construction d’une grève générale.


Grève sociale ou grève générale ? La nécessité d’une alliance ouvrière-étudiante

Il est vrai qu’un appel à la « Grève sociale » a été lancé. Sous cette appellation cependant, se cache une certaine conception « transversaliste » de la lutte, très postmoderne au final, où le salariat n’est pas l’acteur central, aux côtés de ses alliés, à commencer par le mouvement étudiant, capable de faire reculer patronat et gouvernement en paralysant la machine économique du système. La « Grève sociale » témoigne avant tout d’une certaine méfiance envers la classe ouvrière. Pour la plupart des courants intervenant au sein de la CLASSE, la classe ouvrière québécoise serait presque réformiste par nature, corrompue par des niveaux de salaire élevés dans certains secteurs, liés au surprofit généré par les entreprises canadiennes dans les pays du Sud : d’où l’hostilité à appeler à la grève générale.



Alors bien sûr il existe, comme dans n’importe quel autre pays impérialiste, une volonté de fractionnement du prolétariat de la part du patronat et de ses gouvernements entre les «privilégiés » et les autres, à commencer par les précaires et les immigrés, qui n’ont pas droit aux conventions collectives. Si les travailleuses et les travailleurs restent prisonniers de la politique bourgeoise, c’est avant tout en raison de la mainmise sur les syndicats de la bureaucratie, pour partie liée aux partis patronaux, à commencer par le PQ. Mais l’attentisme et la passivité qui semblaient prévaloir au Québec depuis plus d’un quart de siècle, jusqu’au début du « printemps érable », ont volé en éclat, d’abord avec le mouvement étudiant, mais aussi avec les grèves sauvages qui ont eu lieu, y compris dans la partie anglophone du Canada, et enfin avec le grand mouvement de solidarité avec le mouvement de la jeunesse et l’opposition aux mesures liberticides de Charest. Si cette dynamique s’était approfondie, si l’aile gauche du mouvement étudiant s’était donné les moyens de le faire, c’était bien à travers une grève générale que le salariat aurait été capable de paralyser le pays pour faire reculer Charest et tous les autres partis qui défendent, au final, son orientation. Le salariat aurait pu, à ce moment-là, dépasser ses divisions internes et ses fractions les plus précaires, exposées et exploitées, auraient été en meilleure position pour se battre.


Que faire après les élections ?

Un gouvernement du PQ va jouer avec les illusions du peuple québécois, en promettant la défense (ou le démantèlement moins brutal…) des principales conquêtes sociales, à commencer par la Santé et l’Éducation, freiner la privatisation de certaines entreprises publiques, et même jouer sur la corde de l’indépendance nationale, qui est le crédo officiel du parti depuis sa création. Mais le PQ applique depuis longtemps, là où il gouverne et quand il est aux responsabilités, un programme économique libéral axé sur les privatisations et le démantèlement de l’État providence. Même s’il a promis d’abolir la loi 12 sur le droit de manifester et d’annuler la hausse de frais de scolarité, il s’est bien prononcé pour une autre hausse indexée sur le coût de la vie. Le PQ entend de cette façon déplacer les politiques des libéraux pour y placer les siennes, qui vont, au final, dans le même sens. La différence n’est pas de fond. Elle concerne juste les rythmes et le calendrier de l’application des réformes. Bien entendu, l’avantage majeur du PQ est qu’il dispose d’un lien étroit et privilégié avec les principales directions du mouvement syndical québécois. Même sur la question de l’indépendance, Marois n’a pas annoncé de calendrier. Au contraire, elle ne veut poser cette question, dit-elle, que lorsque les Québécois seront majoritairement en faveur dans le cadre d’un référendum. En effet, selon le PQ, qui fuit comme la peste l’idée que la jeunesse et les travailleurs puissent se mobiliser dans la rue pour défendre leurs droits et leurs revendications, et en cela préfère le silence des isoloirs parce que pour eux la question de l’indépendance ne peut se poser que dans le cadre d’un référendum.




Il y a fort à parier que, dans le cadre d’une majorité toute relative au Parlement qui fait dire aux analystes qu’un gouvernement minoritaire ne peut avoir qu’une durée de vie courte, entre 18 et 24 mois, il y a fort à parier que le PQ va essayer de freiner quelque peu les réformes Charest, sans pour autant revenir sur son bilan, et en axant son orientation sur la droite à mesure où la crise va aller en s’approfondissant. On peut également prévoir une plus forte polarisation politique, y compris sur la droite, comme en témoigne les 19 députés emportés par les caquistes de François Legault (ancien ministre du PQ), qui se présentaient pour la première fois et sont très liés au milieu des affaires et très hostiles à tout éloignement d’Ottawa. Le fait que le Parti Libéral du Québec ait subi une lourde défaite, devant passer à l’opposition, et que Jean Charest lui-même ait perdu sa circonscription, ne veut pas dire que le parti soit mort. Le PLQ a conservé 50 députés, seulement quatre de moins que le PQ, et son influence dans certaines zones, comme l’Ouest majoritairement anglophone de Montréal, est encore importante. Son retour au gouvernement plus tôt que prévu, en cas d’enlisement du PQ, n’est donc pas improbable.


Avec 6% des voix, le Parti Québec Solidaire (QS) a conservé la circonscription de Mercier conquise par Amir Kadhir en 2008 et a fait élire sa coporte-parole, Françoise David, sur celle de Gouin. QS a doublé son résultat par rapport aux élections de décembre 2008, passant de 122.000 voix (3,8%) à 263.000. Le programme de Québec Solidaire défend quelques points assez avancés, comme la nécessité de mettre en place une Assemblée Constituante, la défense de l’indépendance, la nationalisation de ressources naturelles, la gratuité scolaire et des services de santé ou la taxation du capital. Mais on ne peut que regretter que la direction QS ne défende un tel programme radical que les jours de fête. Toute sa campagne a été teintée d’un électoralisme très axée sur la conquête de nouveaux sièges. Tout au long de la campagne, Kadhir et David ont ainsi souhaité publiquement que le PQ, un parti bourgeois, en appelle à QS pour former un gouvernement de coalition, ce que Marois et les siens ont bien entendu balayé d’un revers de main. La palme revient à David qui, au moment de la proclamation des résultats, en est même arrivée à féliciter Marois pour sa victoire…


Dans ce cadre, il est fortement probable que le mouvement étudiant entre dans une période de reflux après cette non-victoire au goût très amer. Plusieurs associations sont en train de faire circuler des propositions pour reprendre la grève en octobre si jamais le PQ n’annulait pas la hausse des frais d’inscription. Mais pour que la mobilisation reprenne, il faut que les éléments les plus combatifs et déterminés soient en capacité de tirer un véritable bilan du « printemps érable», ce que la direction de CLASSE notamment se refuse de faire. Il faudrait que l’aile gauche du mouvement, la plus mobilisée et déterminée à ne pas se faire endormir par les promesses de Marois et du PQ, soit en capacité de tirer un réel bilan de ce que nous avons réussi à arracher, à savoir sortir le pays de sa torpeur apparente, et de ce que nous avons raté, à savoir faire reculer réellement, par la lutte et par la grève, Charest et son gouvernement.


La bourgeoisie québécoise et ses partenaires anglophones à Ottawa ont demandé à Charest de faire un pas de côté et d’appeler à des élections anticipées pour faire baisser la pression. En se prévalant de son discours souverainiste et de ses liens avec les directions syndicales, le PQ espère reformater le calendrier de réformes dont a besoin le patronat québécois pour faire payer la crise aux classes populaires, aux travailleurs immigrés, aux jeunes et aux population autochtones. C’est aussi pour cela que les éléments les plus radicalisés du mouvement étudiant, qui viennent de vivre leur première expérience politique, les travailleuses et les travailleurs qui ont commencé à se battre, ont tout à gagner à essayer de construire, dès à présent, une alternative de classe, et révolutionnaire, solidaire de nos frères et sœurs de classe des provinces anglophones, si l’on veut que le « printemps érable » connaisse un deuxième acte, rebondisse, et soit capable de faire payer la crise à ses principaux responsables, le patronat et son gouvernement, quelle que soit sa couleur politique.


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[1] Nous faisons ici allusion aux éléments les plus liés à l’ultragauche anarchisante, aux vieux courants staliniens et maoïstes québécois comme le PCR, ainsi que ceux liés aux deux principaux porte-parole, Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds, extrêmement réticents également à l’idée de construire une réelle alliance ouvrière-étudiante pour construire la grève générale et se contentant de dire « la grève est étudiante, la lutte est populaire ».



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