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Un collectif d'étudiant.e.s, chercheur.e.s et professeur.e.s enseignant.e.s racisé.e.s

Leur monde tremble, et iels s’accrochent sans relâche à la dernière branche qui leur reste…

Dernière mise à jour : 24 nov. 2022


Le choix majeur auquel l’intellectuel est confronté est le suivant : soit s’allier à la stabilité des vainqueurs et des dominateurs, soit — et c’est le chemin le plus difficile — considérer cette stabilité comme alarmante, une situation qui menace les faibles et les perdants de totale extinction, et prendre en compte l’expérience de leur subordination ainsi que le souvenir des voix et personnes oubliées

– Edward W. Said¹


Vu la proportion que le débat sur la « liberté académique » a prise ces derniers jours, culminant avec l’annonce très inquiétante du premier ministre voulant s’ingérer dans les affaires des universités, nous avons cru bon d’écrire cette lettre. Nous sommes des étudiant.e.s, des chercheur.e.s, des personnes racisées et noires ; nos réflexions se sont construites au fil de nos lectures, de nos échanges, de nos vécus communs de discrimination et d’oppression et de nos expériences de résilience et d’émancipation.


Liberté académique absolue : racisme académique sans conséquences


Alors que la notion de « liberté académique » est déployée afin de réduire des voix étudiantes au silence, il convient de traduire ce que cet argument cache réellement. Des professeur.e.s et autres acteur.trice.s voudraient avoir une liberté absolue² dans les salles de cours et donc une liberté de pouvoir tenir des propos discriminatoires.


L’université, qui est un espace de savoirs et de remise en question, nous a formé.e.s pour appréhender toute connaissance comme n’étant pas absolue, mais bel et bien en perpétuelle évolution. C’est donc en adhérant à cet héritage que nous nous posons la question suivante : de quelle liberté parlons-nous au juste ? Les mots et le langage ne se forment pas dans le vide, ils se construisent à travers une histoire de violence bien spécifique qu’il est important de définir et d’articuler. C’est ce que les bases essentielles de l’université nous ont appris : interroger, questionner, reformuler, pousser les limites des savoirs, identifier leurs limites, passer au travers, connaître leur histoire, afin de réussir à avancer ensemble et à créer des savoirs émancipateurs pour tous.tes.


Les discours sur la liberté et l’égalité qui nous ont été transmis jusqu’alors n’ont jamais mentionné que ces dernières se sont constituées en Occident sur le dos des personnes colonisées et/ou soumises à l’esclavage. La Raison occidentale a servi à légitimer des entreprises impérialistes et génocidaires. Or, aujourd’hui nous arrivons à une ère épistémologique où il est de la responsabilité académique de chacun.e de mettre en évidence les limites de la construction des savoirs occidentaux. Mais qu’on ne se méprenne pas : l’idée n’est pas de retirer de l’enseignement ces savoirs, mais au contraire de creuser davantage leur compréhension en les accompagnant de leur contexte. Il est de notre responsabilité de mettre en évidence les épistémicides (injustices au niveau des savoirs).


La deuxième question qui se pose est de savoir pourquoi nous enseignons ; pourquoi souhaitons-nous apprendre ? Derrière chaque professeur.e, derrière chaque étudiant.e se trouve un projet social, un projet de société visant à ce que l’on vive ENSEMBLE tout en reconnaissant notre position historique et contemporaine. Depuis trop longtemps maintenant, des vies et des conditions d’existence ont été définies par un groupe de personnes bien spécifique occupant (et s’octroyant) une position de supériorité dans les sociétés occidentales. Oserez-vous parler de liberté académique, de liberté tout court face aux populations autochtones qui, aujourd’hui encore, doivent résister au pouvoir colonial qui tente d’effacer leur histoire ? L’histoire de l’esclavage et des résistances des personnes noires au Québec n’apparait toujours pas dans les manuels d’histoire… L’histoire édulcorée de la colonisation n’a-t-elle pas la part belle ? C’est là que le bât blesse, car on oublie à qui s’adresse ce savoir. Le territoire sur lequel nous sommes n’est pas riche grâce à son uniformité, mais au contraire du fait de son hétérogénéité.


Ainsi, bien que l’université ait été (et est) parfois source de production de savoirs favorisant la justice sociale, il est important de ne pas nier le caractère raciste, colonial et oppressif de bien des « savoirs » historiquement produits dans cette institution. Pendant bien des années, des chercheur.e.s ont formulé des thèses sur le racisme scientifique. Il n’y a pas si longtemps, un professeur d’une université canadienne enseignait que les personnes noires étaient intellectuellement inférieures aux autres³. Par ailleurs, il était à la tête d’une organisation eugéniste ayant des liens avec le nazisme. Sa « liberté académique » lui a permis de conserver son poste jusqu’à sa mort en 2012 sans qu’il en soit inquiété.


En 2017, un professeur américain écrivait un article où il proposait une lecture célébrant le colonialisme historique et plaidant pour un nouveau colonialisme dans l’avenir⁴. L’indignation et les critiques qui ont suivi ont provoqué le retrait de l’article et la démission des membres du comité éditorial. Le professeur en question a crié à la censure. D’autres considèrent inacceptable le fait que certaines thèses haineuses ne peuvent plus être défendues. En fait, elles n’auraient jamais dû être défendues de prime abord. Non seulement les liens entre génocide et colonialisme représentent une raison morale pour ne pas se porter à la défense de ceux-ci, la recherche académique comporte en outre des standards méthodologiques et une rigueur scientifique qui doivent être défendus : on ne peut pas écrire ou dire n’importe quoi, sous le couvert de la liberté académique, sans éviter les critiques et des débats d’opposition.


Un exposé unilatéral n’est pas un débat : quand répliquer et questionner est perçu comme une attaque


Nous remarquons dans plusieurs prises de position dans les médias un manquement professionnel important : l’absence totale de consultation de la partie étudiante. Dans les chroniques « Au-delà du mot en N », on rapporte, entre autres, que des étudiant.e.s dans un cours auraient voulu interdire l’usage des mots « femmes » et « hommes ». Le premier ministre l’a même rapporté dans un statut Facebook. Or, en réalisant un travail journalistique (qui pourtant ne nous incombait pas), nous avons réussi à discuter avec des personnes étudiantes présentes dans ce cours et à obtenir un panorama réel de la situation. Cela nous a permis de constater une réalité bien différente de celle qui a été mise au-devant de la scène : la professeure n’a jamais été interrompue durant son exposé ; les étudiant.e.s attendaient à la fin du cours ou à la pause pour faire des interventions ; et les catégories « homme » ou « femme » n’ont jamais été critiquées comme étant non légitimes ou problématiques, les étudiant.e.s ayant simplement énoncé que des personnes qui ne rentrent pas dans ces deux catégories existent également. De plus, la professeure en question ne reconnaissait pas l’auto-identification des étudiant.e.s : elle désignait comme « gars » une personne queer, et ce, à répétition.


Ainsi, ce qui est dénoncé comme étant de la censure est souvent une prise de parole critique. Comment comprendre qu’au nom de la liberté académique on souhaite faire taire le débat ? Est-ce que, pour certain.e.s professeur.e.s, le débat universitaire tant chéri doit exclure les critiques à l’égard de leurs propos ? Le débat universitaire ne peut pas être réduit à un exposé magistral d’un.e professeur.e. Puisqu’il est un réel débat, il doit inclure les voix des étudiant.e.s souhaitant remettre en question les présupposés méthodologiques ou théoriques de ce qui est enseigné. C’est avec inquiétude que nous constatons qu’au nom de la liberté académique, on souhaite censurer des voix étudiantes. On observe une tendance où des enseignant.e.s abusent de leurs pouvoirs et ignorent, voire silencient littéralement les propos critiques des étudiant.e.s. Dans certains cas, des professeur.e.s ont même bloqué l’accès au micro sur Zoom à des étudiant.e.s qui souhaitaient entamer un débat dans le cadre du cours. Assez paradoxal, vous conviendrez.


Également, l’image que les médias ont rapportée des étudiant.e.s est teintée de préjugés racistes et sexistes. Nous serions trop irrationnel.le.s et trop sensibles, et il serait impossible de discuter avec nous. Il s’agit d’une vision qui vise à inférioriser notre intellect et notre capacité de débattre et de défendre nos opinions. Notre raison et notre discernement ne sont pas défaits de nos émotions, de nos corps. Notre savoir puise au contraire dans ces derniers. Ainsi, le fait que, dans certaines circonstances, des émotions soient présentes (par ex. lorsqu’un professeur tient des propos transphobes alors qu’on est une personne trans) n’enlève rien à la force des arguments, au contraire.


Dénoncer le racisme et les autres oppressions en milieu universitaire


Que cela n’en déplaise à certain.e.s ne rend pas moins vrai le fait qu’il y a du racisme systémique dans les universités canadiennes et québécoises. Cela peut prendre plusieurs formes, notamment le peu de représentativité de personnes autochtones, noires et racisées dans le corps professoral. Également, le fait de lire exclusivement des auteurs blancs hétérosexuels occidentaux a pour conséquence logique l’invisibilisation épistémique des apports de femmes, personnes autochtones, noires et racisées, personnes LGBTQ+ et autres personnes, dont les voix ont souvent été réduites au silence. C’est afin de remédier à ce problème que certain.e.s étudiant.e.s demandent à des professeur.e.s d’inclure des textes venant de ces personnes. Il est dommage que certain.e.s voient dans cette demande d’inclusion une forme de menace à la liberté académique.


C’est pourquoi il est important de définir à quels corps nous faisons référence. Un exemple concret : est-il possible d’être libre, tout en sachant que les personnes se trouvant à la croisée de multiples oppressions font l’effort de rappeler que d’autres savoirs existent et qu’iels énoncent que certain.e.s auteur.e.s ont permis d’asservir leurs aieux-aieulles ou influencent encore leurs conditions d’existence ? La liberté académique se fait-elle au détriment du bien-être d’autrui ? Encore une fois, l’université nous a appris à poser des questions et à avoir le souci de la précision. Donc une fois de plus : à quelle liberté académique nous référons-nous ici ?


Car les exemples de propos oppressifs ou teintés de préjugés que des professeur.e.s peuvent tenir en salle de cours ne manquent pas. Par exemple, dans un cours de droit, un professeur a dit : « C’est bien connu, les femmes en peine d’amour, ça achète plein de vêtements et de souliers qu’elles ont pas besoin avec leurs cartes de crédits et après, elles peuvent plus payer ! ». La discrimination n’a pas besoin d’intention malicieuse. Ce professeur n’avait probablement pas une intention discriminatoire, mais ces propos reflètent un préjugé selon lequel les femmes, parce qu’émotives, sont irrationnelles. Veut-on réellement interdire les critiques s’opposant à de tels propos ?


Dans le cadre d’un cours portant sur les approches féministes intersectionnelles, une professeure blanche justifie l’utilisation du N-Word en classe et tient mordicus à le prononcer, et ce, sachant même le malaise exprimé par une majorité de sa classe. À ses yeux, les interventions des étudiant.e.s devaient être basées sur des faits documentés et sur des preuves concrètes pour asseoir leur légitimité. Ses interventions par contre, elles, n’avaient pas, n’avait pas besoin d’être justifiées. En refusant le débat, elle a plutôt encouragé les étudiant.e.s à débattre… à l’extérieur du cours ! De plus, du haut de ses privilèges, la professeure a déclaré que son point de vue sur l’utilisation du N-Word était le bon, car à ses yeux c’est la seule qui a une expérience professionnelle et un savoir académique valide sur le sujet du débat. Cette attitude et cette approche contredisent même le cœur du sujet de son cours : les approches épistémologiques qui sous-tendent les théories intersectionnelles.


L’autre question est également d’identifier où se trouve la richesse du savoir. Se trouve-t-elle dans la rigidité, ou dans l’espace que nous nous devons d’offrir pour accueillir d’autres façons de penser et de comprendre le monde ? La beauté de la connaissance et de l’apprentissage n’est-elle pas de se voir bousculé.e dans ce que l’on croyait savoir ?


Dangers à la liberté académique


Il existe pourtant des menaces réelles à la liberté académique authentique, et celles-ci ne font pas les manchettes. Certains programmes (surtout les programmes professionnalisants) sont sous pression pour rendre le contenu des cours davantage axés sur la pratique et moins sur la réflexion théorique critique. Le virage néolibéral de l’université, par la réduction du financement public, l’immiscion du privé dans les universités et la survalorisation de la production, nous paraît beaucoup plus inquiétant au regard de la liberté académique.

Également, dans l’histoire, il est souvent arrivé que des professeur.e.s ayant des idées de gauche et révolutionnaires soient puni.e.s (renvoyé.e.s, non promu.e.s, etc.) pour celles-ci⁵. Pensons également aux professeur.e.s qui ont des positions pro-palestiniennes qui font face à la répression, notamment lorsqu’iels participent au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanction)⁶. En 2020, l’Université de Toronto semble avoir refusé un poste à la Faculté de droit à Valentina Azarova pour ses travaux sur les droits de la personne en Palestine où elle a une position critique d’Israël⁷. Ou encore, soulignons qu’en 2018, le Collège Durham en Ontario envoyait une lettre au personnel professoral leur interdisant de s’impliquer dans des activités politiques⁸. En voilà de vraies menaces à la liberté académique !


Finalement, nous voyons avec beaucoup d’inquiétude les développements en France sur le projet de loi « contre le séparatisme ». Dans les débats parlementaires, les élu.e.s ont énoncé que l’université serait traversée par des mouvements « puissants » et « destructeurs » que sont le décolonialisme et l’intersectionnalité. Certain.e.s appellent à interdire la recherche antiraciste et décoloniale car elle serait contraire aux principes de la République. Ces attaques aux théories aux marges, qui représentent une minorité des recherches académiques, sont hautement préoccupantes.


L’ingérence du gouvernement : répression des étudiant.e.s et menace à la liberté d’expression et la liberté académique


L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) a notamment pour mission de défendre la liberté académique et la liberté d’expression à l’université. En 2018, celle-ci a émis des grandes inquiétudes quant à l’intention du gouvernement de l’Ontario d’exiger que les universités et collèges de la province adoptent une politique en matière de liberté d’expression et de punir les établissements qui ne s’y conforment pas⁹. En effet, l’ACPPU a énoncé que cela représente une ingérence sans précédent dans l’autonomie des établissements d’enseignement, autonomie qui est incontournable pour protéger la liberté d’expression et la liberté académique¹⁰. Autrement dit, les tentatives gouvernementales pour protéger la liberté académique représentent en fait une grande menace à celle-ci. C’est donc avec grande inquiétude que nous voyons le premier ministre et la ministre de l’Éducation vouloir prendre de telles mesures ici, au Québec.

Non seulement une ingérence de telle sorte menacerait la liberté académique des professeur.e.s, mais elle représenterait également un mouvement de répression envers les étudiant.e.s et plus particulièrement une attaque à la liberté d’expression de ces dernier.ère.s. Nous considérons que s’il y a des problèmes qui surgissent dans un cours, les mécanismes internes des universités sont là pour les adresser.


Finalement, si l’on veut débattre sur la liberté d’expression et la liberté académique, il nous semble aujourd’hui plus que pertinent d’adresser les effets structurels qui les mettent en danger. En effet, si le gouvernement et les éditorialistes en mal de reconnaissance se souciaient vraiment du bien-être des membres de la communauté universitaire, ces dernier.è.s se rendraient compte de ce qui met véritablement à mal notre système d’enseignement. Nous parlons de la privatisation de plus en plus grandissante des universités et des politiques néolibérales menées par ces mêmes gouvernements, qui parlent de censure alors qu’ils ont contribué les uns après les autres à détruire le service public garant d’un accès égalitaire aux savoirs et à l’éducation ! Nous parlons de l’inaccessibilité physique aux locaux des universités, des inégalités face au bien-être des étudiant.e.s, du manque d’aides attribuées à celles et ceux qui en ont le plus besoin et qui se retrouvent dans des situations de précarité qui les obligent à enchaîner des journées entières de travail salarié afin de pouvoir poursuivre leurs études. Une situation qui pour certain.e.s devient de plus en plus alarmante, notamment à cause du contexte de la pandémie. Nous parlons des stages non rémunérés, de l’augmentation des frais de scolarité, de l’endettement des étudiant.e.s pour lesquels les associations universitaires se mobilisent depuis des années… Mais qui nous écoute ? Où sont les chroniques hebdomadaires sur le sujet ? Nous parlons de la condition des étudiant.e.s autochtones, des étudiant.e.s noir.e.s et racisé.e.s, des discriminations raciales qu’iels subissent, de la violence épistémique, de la discrimination à l’embauche au sein des universités. Nous parlons des centaines de plaintes pour harcèlement sexuel et l’omerta accordée à certain.e.s professeur.e.s harceleur.se.s malgré les courageuses mobilisations des associations et collectifs étudiants.


1. Edward W. Said. Des intellectuels et du pouvoir. Paris : Seuil, 1996.

2. Soulignons que même dans les théories libérales, aucune liberté n’est absolue. Le droit international et le droit canadien et québécois admettent sans problème le fait que les droits et libertés ont des limites, notamment lorsque des libertés entrent en conflit les unes avec les autres.

3. CBC News, « She was the only Black student in one of J. Philippe Ruston’s classes. She never got an apology » (21 juillet 2020), en ligne : https://www.cbc.ca/news/canada/london/black-student-never-got-apology-philippe-rushton-teachings-1.5657024

4. Adam Lusher, « Professor’s ‘bring back colonialism’ call sparks fury and academic freedom debate » (12 octobre 2017), en ligne : https://www.independent.co.uk/news/world/americas/colonialism-academic-article-bruce-gilley-threats-violence-published-withdrawn-third-world-quarterly-portland-university-freedom-speech-a7996371.html

5. À titre d’exemple, notons le cas d’Angela Davis renvoyée de l’Université de Californie pour son militantisme communiste et antiraciste. Voir à cet effet : John Reynolds, « Colonial Apologism and the Politics of Academic Freedom ». Dans David Landy, Ronit Lentin & Conor McCarthy (dir.), Enforcing Silence : Academic Freedom, Palestine and the Criticism of Israel, Zed Books, 2020. Ou encore le cas du professeur Mark-David Mandel à qui on a refusé un poste permanent à McGill pour ses positions communistes. Voir Allen Fenichel et David Mandel, The Academic Corporation, Justice, Freedom, and the University, Montréal-New York : Black Rose Books, 1987.

6. Ibid.

7. ACPPU, « Controverse autour de la liberté académique à l’Université de Toronto » (Octobre 2020), en ligne : https://www.caut.ca/fr/bulletin/2020/10/actualites-controverse-autour-de-la-liberte-academique-luniversite-de-toronto

8. ACPPU, « L’ACPPU dénonce l’interdiction d’activités politiques au Collège Durham » (23 mai 2018), en ligne : https://www.caut.ca/fr/latest/2018/05/lacppu-denonce-linterdiction-dactivites-politiques-au-college-durham

9. ACPPU, « Inquiétude devant les exigences ontariennes relativement à la “liberté d’expression” dans les universités et les collèges » (31 août 2018), en ligne: https://www.caut.ca/fr/latest/2018/08/inquietude-devant-les-exigences-ontariennes-relativement-la-liberte-dexpression-dans

10. Dans l’instrument normatif international le plus important sur la liberté académique, soit la Recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur de l’UNESCO, l’autonomie institutionnelle est décrite comme une condition nécessaire à la liberté académique.

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