À propos de
Union Libre
L’idée derrière le projet de journal étudiant Union Libre est d’offrir aux membres de la faculté de science politique et de droit de plus qu’à l’ensemble des personnes intéressées par l’initiative, un espace de débat et de diffusion d’idées caractérisé par une ouverture intellectuelle, une tolérance manifeste de la dissension et surtout, l’abandon d’une ligne idéologique particulière qui dicterait à l’avance le contenu de la publication.
Nous ne voulions pas en créant ce journal, offrir un tremplin professionnel à de futur(e)s journalistes, ni non plus devenir un organe de propagande pour l’association étudiante (AFESPED), mais plutôt développer un créneau médiatique par ailleurs inexistant, soit celui d’un organisme de diffusion étudiant libre, original et recelant une forte tangente politique.
Un nom paradoxal
Le choix du nom de la publication est à cet égard fort révélateur de notre position. Soit que la jeunesse d’aujourd’hui est paradoxalement divisée entre d’une part une insatiable soif de liberté et de jouissance individuelle et d’autre part, qu’elle recherche parfois habilement, parfois maladroitement à s’inscrire dans une réalité collective qui s’avère de plus en plus difficile à cerner. D’où le choix du nom Union Libre, un titre dont le caractère paradoxal, voire antithétique est entièrement assumé et ne relève pas d’une volonté de moraliser ou de politiser en un certain sens. S’il est une chose que l’on souhaite ardemment toutefois, c’est d’intéresser les membres de la communauté uqamienne aux enjeux du politique sous toutes leurs déclinaisons possibles et ce, par l’entremise d’un médium qui accueille et encourage la réflexion critique.
Un fonctionnement atypique
Le journal ne fonctionne pas sur la base d’une équipe de rédaction traditionnelle. Nous ne possédons pas de rédacteur en chef qui dicte la ligne éditoriale, mais fonctionnons plutôt par l’entremise d’un comité de publication qui cherche à obtenir des contributions de la part des étudiant(e)s et travaille à publiciser l’espace de diffusion que nous offrons auprès de ces derniers. Le contenu s’élabore ainsi en fonction de la réception d’écrits que nous tentons autant que faire se peut de structurer à l’intérieur de thématiques cohérentes. Ces publications sont complétées par l’apport des membres du comité de publication. Il en résulte un mode de fonctionnement hybride qui avec le temps se révèle fort intéressant. Nous croyions au départ, pouvoir subsister avec pour seul apport, les contributions émanant de la communauté étudiante, mais ce scénario fut rapidement mis de côté car il s’est révélé impraticable. Nous ne pouvions assurer la survie du journal sur la seule base de contributions hypothétiques qui s’avéraient souvent difficiles à obtenir, surtout durant les fins de session. Ainsi, chaque membre du comité a l’obligation de produire un texte ce qui assure un contenu minimal, auquel nous sommes plus qu’heureux de greffer les diverses contributions qui nous parviennent. Chaque étudiant(e)-contributeur peut intégrer le comité de publication et ce sans aucune discrimination.
Critères de sélection
Le choix des textes retenus pour publication s’effectue en fonction de paramètres préalablement établis. Nous privilégions évidemment les écrits à caractères politiques, mais nous sommes toujours ouverts à d’autres initiatives, par exemple; des bandes dessinées; des nouvelles littéraires; des analyses plus philosophiques, sociologiques, économiques ou encore culturelles; des photo-reportages; des textes informatifs en provenance des associations étudiantes; des annonces concernant diverses activités qui se déroulent à l’UQAM; etc… Trois critères fondamentaux conditionnent toutefois l’acceptation des textes : la qualité de la langue, un certain caractère critique et l’originalité des écrits. Ceci dit, nous ne refusons des contributions que très rarement, de 95% à 100% des envois sont publiés. Les séances de lecture et de sélection se déroulent plusieurs fois par session, alors que les membres du comité de publication se réunissent pour discuter des ouvrages qui nous sont parvenus et exposent les projets d’articles sur lesquels ils et elles planchent. Nous tenons à cet égard à maintenir une ambiance de convivialité, de respect et toutes les décisions sont prises sur la base d’un vote à majorité simple.